Le 30 mars 2011 circulait sur la ligne 687000 le dernier train de marchandises, wagons-citerne tirés par une loco diesel.
Depuis toujours, chaque jour de la semaine nous entendions cet attelage bringuebalant le matin vers 8h, un coup de trompe prévenant de son arrivée sur les passages non gardés.
Cinq années plus tard, on a du mal à deviner cette voie fermée sous la végétation tant celle-ci est fournie.
Là où l’homme disparait, la nature se charge immédiatement d’en effacer ses traces…